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perdurbation

4 décembre 2004

Fin du Blog?

Serein, tel est mon état d'esprit depuis quelques jours. J'ai trouvé le qualificatif adéquat. Ce blog devait durer 9 jours. La fin est proche. Vais-je continuer? Pour moi, peut-être. L'exercice n'est pas inutile. Pour les autres?
On verra ce dimanche. J'aimerais. Encore faudra-t-il débapstiser le site. Avis aux amateurs d'idées.
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4 décembre 2004

Retour à la vie civile

Heu-reux... Heureux de reprendre le collier du boulot. Certes avec une relative anticipation, mais avec un énorme bonheur de m'y remettre. Retour à la vie civile, dans la mesure où c'est le travail qui non seulement me procure mes principales satisafactions intellectuelles, mais aussi est la pemière opportunité de sociabilisation. Je dois être unn grand malade. Mais non, j'ai simplement la chance d'exercer un métier fantastique, ici est mon trésor.
Ceci dit, tous et chacun étaient d'une compassion extrême. J'aurais perdu et mère, l'empathie n'eût pas été moindre. Ils furent rassurés après 30 secondes!
Ai croisé L.N.A. dans les couloirs, blême, défaite, anxieuse et en retard ;-) ... après le coup du réveil-matin. Pourtant, j'avais essayé qu'elle ne me rencontre pas avnat l'après-midi. La prochaine fois ou je vais la chercher ou je m'enferme dans les caves. Même en fin de journée, la tension se dissipait à peine.
Fin de journée déjà tardive avec une conférence dans une autre ville. J'aurais dû l'animer, mais lâchement j'avais laissé tomber. Pas génial tant sur la forme que le fond ou le ryhtme, cela aurait pu être mieux. A voir les orateurs (et amis), j'ai l'impression d'avoir aspiré leur énergie. Les pauvres, ils doivent se méfier. Le surmenage guette. Ce vendredi matin, l'un d'eux m'appelé pour me remercier. On se voit souvent, mais cela fait plaisir.
Ce vendredi est un jour critique: une décision publique devrait nous attribuer un beau projet innovant. Voici déjà deux que je me bats pour faire progresser nos idées. Deux ans à poser des jalons. Deux ans à gamberger, à se faire attaquer par la bande, à subir des jalousies ou plus récemment des tentatives de déstabilisation. Mais, c'est raté: on a gagné le projet !!! Je suis avec L.N.A. au téléphone quand au détour de la conversation, me viebt l'idée d'aller vérifier auprès d'une source d'information. Qu'elle le croit ou pas, elle mieux qu'un trèfle à quatre feuilles.
J'aimerais lui faire un cadeau, un beau cadeau. Pas quelque chose d'éphémère ni d'une inutlité inversment égale au plaisir de le recevoir. Je ne sais pas encore quoi. Trouver ne sera pas si aisé. A l'idée même de recevoir quelque chose, la fleur se referme. Non, elle ne veut rien. Pensez-vous, ce serait trop dangereux. Non, non et non... m'a-t-elle dit un jour. Ne pas s'attacher, ne pas prendre de risque, ne pas se concilier. Mais je serai plus têtu qu'elle.
La journée se termine par un repas entre "mecs", sept copains ou amis de 10, voire 15 ans. nous sommes prof, jardinier, comptable, journaliste, sculpteur... La seule règle de ces soirées est que les femmes y sont interdites. On y parle politique (beaucoup) et femmes (un peu), entre varis et faux célibataires. Vrais célibataires qui cherchent l'âme soeur, faux célibataires qui ont plus que des doutes sur leur âme soeur. Le vin est de qualité, l'ambiance joyeuse, les esprits sereins.

30 novembre 2004

La crise de la quarantaine?

Quarante ans, c'est la moitié de sa vie tant biologique que professionnelle. Vingt ans en plus et on voit des vieux que la société se hâte de parquer, vingt ans en moins et on se revoit immortel., conquérant du monde A quarante ans, on se teste, on se compare aux p'tits jeunes, on les défie. Cela va, on reste dans le coup, même si on récupère plus lentement. Plus fondamentalement, on commence à chercher un sens à sa vie. On peut porter un jugement froid sur le passé, sur son passé. On sent le temps qui passe et on n'a plus envie d'en perdre.

30 novembre 2004

Qu'est-ce qui me fait courir?

Question grave et sérieuse à laquelle nombreux sont ceux qui voudraient me voir répondre! Je ne sais, il n'y a pas de raison précise à moins qu'il n'y en ait que trop. Une jeunesse ennuyeuse, la peur de mourir, un brin de paranoïa, le besoin d'être aimé ou reconnu, de la curiosité, une dose d'hypercativité, le goût du risque, de la limite. Une fuite en avant pour ne pas répondre à ceux qui vous accompagnent, parce que l'entendement conduirait à des évidences. Envie de se rendre "utile" et de trouver sa place. L'essentiel est de ne pas confondre dynamique du mouvement et précipitation. D'où l'intérêt de parfois s'arrêter, de contempler le cirque ambiant, de se questionner.
Au-delà des apparences, que recherchè-je? Confiance, complicité, partage de mêmes rêves ou rêveries, envie de profiter de l'instant, désir de donner, parce que, depuis trop longtemps, je me suis comporté en vil égocentrique, obnubilé par les jeux de pouvoir ou d'influence, désireux de laver une déconfiture antérieure. Donner non pour recevoir en retour, mais pour se dire le matin - dans la glace - qu'on a toujours les envies de ses vingt ans. Pour se dire qu'on n'est pas un salop. Pour se dire qu'on est encore capable de rendre les autres heureux. A la recherche d'une innocence pas encore évanouie.

30 novembre 2004

Le MALin a frappé

Je ne sais si c'est MALin, ou qui est le MALin, je préfère le BADin, comme diraient les Anglais. En toute hypothèse, l'avenir de l'Humanité se joue ces mercredi et jeudi. Ce Blog devient donc sérieux.

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28 novembre 2004

L'heure de la naissance du Christ

Premier message en temps réel sur ce Blog. J'ai reconstruit la mémoire des autres. Honnêtement. Editer ce Blog avait été ma première décision vendredi matin. Je ne pense pas avoir ré-écrit ce qui précède.
Il est certain que je viens de m'amuser durant plus d'une heure (je me suis réveillé à 5.30 en pleine forme, je ne m'ennuie ni ne déprime), maitenant je vais acheter des croissants.
27 novembre 2004

Exaspération

Foutue après-midi. Je pensais vivre égoïstement ces dix jours, c'est malbar... Dépôt de bambin ches les Scouts, grande surface, cadeaux à acheter, vol du portefeuille de MO, dépôt de plainte, annulation des cartes bancaires, blablablabla.
Seul moment agréable: appel de L.N.A. pour le code d'accès à un PC. Conersation trop courte, je suis occupé à fumer un cigarillo sur la terrasse. Lundi, c'est décidé, primo j'arrête de fumer, secundo je taille les arbres. Mardi, j'espère manger soit une Forêt noire, soit une Croûte aux framboises. :-) :-)
Le Webmail de l'Entreprise ne fonctionne toujours pas. Je peste: comme le serveur mail était out vendredi matin, je n'ai plus d'infos depuis mercredi fin de journée. Ces gestionnaires réseaux sont nuls de chez nuls. J'ai promis de ne pas me rendre dans l'Entreprise la semaine prochaine. Mais pourrais-je faire une exception, le soir, pour relever mon courrier électronique?

27 novembre 2004

Car-wash

L.N.A. m'a laissé un message sur mon GSM. Je la rappelle depuis la file du Car-Wash (ma voiture est dégueulasse dehors et dedans - elle a trop roulé ces derniers temps, comme moi). La conversation est cocasse sous les jets de savon, ralentie quand les rouleaux passent à hauteur de l'habitacle, au moment où la souflerie crée un bruit de fond qui la rend l'échange inaudible.
L.N.A. est inquiète à mon sujet. C'est vrai qu'hier je broyais du noir, c'est vrai que j'ai envie de lever le pied durant une semaine, de faire le point sur ce qui me fait courir, mais ce n'est pas de la dépression: juste un petit-ras-le-bol. Et puis je recommence déjà à fomenter de nouveaux projets (la doctoresse a-t-elle bien fait de me prescrire un médicament pour stimuler mon activité physique et cérébrale???). Non, ne sois pas inquiète. Non, je ne veux pas que tu me prêtes de l'argent pour partir quelque part quelques jours. Par contre si tu veux investir dans Le Bar de La Plage... Mais on a encore quelques années pour en reparler. Fin du discours direct.

J'ai proposé à L.N.A. d'intervenir dans L'Entreprise la semaine prochaine. Au cours d'une de nos conversations errantes, cela semblait lui faire tellement plaisir, mais je ne sais si ce n'est pas un cadeau empoisonné. En me mettant hors jeu, je la prive peut-être de derniers conseils. Peut-être... Je pense aussi qu'il est préférable que je sois absent la semaine à venir. A force de vouloir la rassurer, je la déstablise plus que je ne l'aide. Pas facile d'être manager. En plus, si j'avais été présent, je redoute qu'elle aurait pris ma sollicitude (intempestive) pour un oeil inquisiteur. Et de cela je ne veux pas.
J'ai fondamentalement confiance en elle et voudrais vraiment qu'elle comprenne que je ne fonde mes relations humaines ni sur des jugements, ni sur des rapports de pouvoir, ni sur des concepts de propriété.
Je propose aussi de l'inviter mardi dans une Pâtisserie dont la Capitale a la réputation: manger une Forêt Noire, au milieu des grand-mères honorables bardées de leurs breloques et enfichées dans leurs fourrures aussi  pesantes que laides. Je sais bien que l'argument du chocolota est déloyal.

27 novembre 2004

L'insoutenable légèreté de l'être

Milan Kundera a écrit un superbe livre, éloge de la Paresse: L'insoutenable légèreté de l'être. Où est passé le livre? Après les déménagements de ces dernières années, dans quelle caisse peut-il se nicher? J'ai envie de le relire. J'ai profité de la matinée pour sortir de leurs piles, tout ce que j'ai acheté ces derniers temps et n'ai pas eu le temps de lire.
Ma boulimie de lecture reprend (c'est mon moyen habituel de me déconnecter, de faire le vide, remettre du sens... au grand dam de MO). Très beau dossier du Nouvel Obs pour son 40e anniversaire, sur les combats passés de l'hebdo et ceux à venir. Le Nouvel Obs m'est indispensable. Mais même lui, je l'avais délaissé ces derniers mois. Je recommande absolument sa lecture.
J'achète aussi le Magazine littéraire: il comporte un superbe dossier sur la Pensée libertaire et un article intitulé "la dépression est-elle culturelle?". Dépresssion économique ou mentale? On verra.

27 novembre 2004

Bêtises en choeur

Hier soir, je suis parti louer un DVD. "Les choristes" était disponible. Film que la critique et le public encensent. Pourtant, je prends un navet placé à côté: un film-catastrophe sur le changement climatique. J'ai dormi la moiité de la soirée d'hier, mais j'ai supporté le film. J'en souris. A la docteresse qui me disait de lever le pied et de m'essayer à ne rien faire, j'avais répondu qu'elle ne voulait quand même pas me voir passer ma journée à regarder RTL.. Elle avait eu un sursaut. Je hais fondamentalement la télévision. C'est la mort des couples et des familles.
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